La maison de vente Marc Labarbe a l’immense plaisir d’accueillir du 17 au 26 septembre 2018 une exposition consacrée à Michel Marin, un artiste natif du Sud de la France dont la carrière aujourd’hui internationale a débuté dans les années 1970.

Un artiste complet

Né en 1947 à Béziers (France) Michel Marin se révèle très tôt attiré par la peinture ; dès l’âge de 14 ans, il s’initie aux techniques de restauration des œuvres d’art dans l’atelier Liaudet un établissement réputé du sud de la France.  Ayant suivi des études de droit et sciences politiques, il commence sa vie professionnelle par le métier d’enseignant à la Faculté de droit de Toulouse à partir de 1970 parallèlement à une carrière de juriste. Il ne s’est toutefois jamais éloigné de la démarche de création artistique, en s’y consacrant à temps plein à partir de l’âge d e40 ans.

Artiste complet, Michel Marin écrit, compose, sculpte.

Lauréat de l’Espace Paul Ricard en Novembre 1995, Marin enchaîne les expositions en France et à l’étranger.  Il réalise en 1998 un film moyen métrage « Couleurs Intimes » qui condense ses peintures et ses écrits. Cette même année, sa rencontre avec l’artiste Jean Pons (1936-2016)  fut décisive. Leurs entrevues et  leurs échanges épistolaires sont selon les termes de Michel Marin lui-même « la pierre précieuse de (sa) vie artistique ».

C’est sur les conseils de Jean Pons qu’il commença alors à voyager, par le biais « d’ateliers itinérants » aux Philippines, au Vietnam, au Canada, aux États-Unis, en Russie au moyen du Transsibérien, via Oulan Bator et Pékin…

 

 

Michel Marin dans son atelier.

 

Une création libre et libérée

 

Marin possède une technique et une culture artistique qui lui assurent une totale liberté dans sa création. « Révélateur d’imaginaire », il promène sur ce temps un regard cuisant qui renvoie la société et chacun de nous à sa propre image. Libérées de la figuration, ses œuvres explorent les capacités expressive de l’abstraction, dans la lignée directe de la peinture informelle. Monochromes noirs ou dorés, aux riches nuances, ces toiles sont aussi le support d’une expression matiériste poussée : traces de pinceaux, reliefs et jeu des volumes avec la lumière.

Depuis 2005, Michel Marin s’est trouvé une base de repli propice à l’inspiration, dans l’Aude à l’Atelier au Moulin du Christ à Peyrefitte-sur-l’Hers.

La Maison de vente Marc Labarbe a l’honneur de présenter quinze tableaux qui sont le fruit de son travail sur le noir et le doré.  A la suite de cette exposition, ces toiles, ainsi que 32 autres, seront présentées en vente aux enchères publiques, dans l’Aude, sur les terres de Michel Marin, à quelques kilomètres de son atelier.

« Ma démarche artistique revendique une esthétique intemporelle empreinte de spiritualité. »

« Mes toiles apprivoisent tous les environnements et se construisent dans le cheminement intérieur de chacun, car mes titres ne sont que l’histoire de mon alibi créatif. »

 


Sortie de Grange, l’œuvre de Michel Marin

 

Cela sera le 30 septembre 2018 dans le village pittoresque de Salles sur l’Hers que se tiendra une vente aux enchères des œuvres de Michel Marin.

 

Quarante-sept tableaux seront présentés, tous monochromes noirs ou dorés.

 

Lieu : salle en Gauzy, à Salles sur l’Hers

Expositions des 47 toiles : samedi 29 septembre (14h – 19h)  et dimanche 30 septembre 2018 (10h – 12h30)

Vente aux enchères publiques : 30 septembre à 15h00

 


DECRYPTAGE, par Michel Marin

 

 

UNE FIGURATION DE L’ÂME

 « Depuis plus de dix ans, mes voyages créatifs précédents, mes errances hors du système et les soubresauts de la vie m’ont engagé dans un dialogue esthétique intemporel afin d’exprimer une vision cosmique de l’être.

En investissant ma toile de résonances métaphysiques et spirituelles, le tente d’offrir au spectateur une voie introspective, une expérience mystique. 

 Ma devise peut se résumer ainsi : accrocher d’autres niveaux de réalité par des effets de matière et des reflets, diluer le réel dans l’impalpable.

Sur le plan esthétique, le résultat relève davantage de la technique des bas-reliefs que de la peinture ; en effet, c’est la matière picturale qui devient le sujet même de l’œuvre. 

Le rendu résulte techniquement d’une patine chromatique nuancée et brillante qui permet de dépasser le simple fait visuel de la couleur et de conférer à mon travail une ouverture alter-dimensionnelle. »